Il est 23h30 passées quand le corps presque sans vie de la victime gît sur le sol entouré des secours et des passants choqués et présents au moment des faits. La victime âgée de 23 ans, sans-domicile fixe, n’a pas survécu à ses blessures. Le suspect, un sans-abri en état d’ébriété a été maitrisé par les passants et interpellé quelques minutes plus tard par la Police. Il aurait poignardé volontairement le jeune homme au thorax; un seul coup qui lui a été fatal.

Près d’une dizaine de personnes étaient présentes au moment des faits. Les secours ont tenté de réanimer le corps du jeune homme poignardé au thorax ce jeudi 14 juillet, aux alentours de 23h20 et gisant sur le sol devant les marches du parc René Goblet. Le suspect alcoolisé a été maitrisé par les passants en attendant les forces de police.

A Amiens, place René Goblet, Wassim Rebel (23 ans), un sans-domicile fixe, a été poignardé à mort, jeudi 14 juillet aux alentours de 23h20. Il aurait reçu un coup de couteau d’après les passants présents au moment des faits. Le suspect, un sans-abri en état d’ébriété avancée, a été maitrisé par quelques passants courageux dont un homme qui serait son frère, en attendant l’arrivée des forces de police dont l’antenne se situe à quelques mètres de là.

Le suspect et la victime seraient de nationalité tunisienne et on ignore jusqu’alors les motifs exacts de l’agression mortelle. Sur place, la stupeur était palpable, les passants choqués ont vite réagi en attendant les secours.

Malgré l’arrivée du SAMU et des pompiers, le corps de la victime gisant sur le sol n’a pas pu être réanimé. Le suspect interpellé a passé la nuit du 14 juillet en cellule de dégrisement avant d’être interrogé par la police. Une enquête pour homicide a été ouverte. La victime, âgée de 23 ans, est décédée des suites « d’une blessure par arme blanche, en l’occurrence un unique coup de couteau au niveau du thorax », détaille le parquet.

Amiens connait une recrudescence d’homicides depuis début 2022, plus de dix personnes ont été tuées cette année dans la capitale picarde dont trois en pleine rue alors que la municipalité investit depuis plusieurs mois en caméra de surveillance. Pour l’heure, nous ignorons si le secteur est pourvu de caméras de vidéo-surveillance.

 

Photo Une Ministère de l’Intérieur / Illustration