Le réseau publicitaire de commerçants amiénois s’est fait épingler par un internaute ce lundi. L’Amiénois reprochait au réseau « Wake up Amiens » d’avoir utilisé ses photographies sans son consentement.

Le copyright (©) pourtant souvent utilisé en France n’a aucune valeur juridique et appartient à la sphère anglo-saxonne. Il reste néanmoins bien pratique pour rappeler l’auteur et le détenteur des droits. Il ne vaut évidemment rien sans autorisation.
Cédric Tinteroff est rédacteur et créateur de contenus freelance. Ce lundi, l’amiénois découvre à sa plus grande surprise, sur les profils de « Wake up Amiens », une série de photomontages de la ville entourée de montagnes.
Les clichés repris par le réseau publicitaire de commerçants font état d’un simple copyright « FromYukon« . Embarrassé par la réutilisation de ses clichés sans son autorisation, Cédric n’hésite pas à alerter le réseau amiénois publiquement: « Mais bordel, le respect du droit d’auteur, vous connaissez ? »
#AMIENS – Sérieusement, @WakeUpAmiens, vous me saoulez.
Vous m’avez demandé avant de prendre les photos, de les télécharger et de les foutres sur votre page sans aucun copyright autre « fromyukon sur twitter » ? pic.twitter.com/TlShp8i4PE
— Cedric T. (@FromYukon) April 2, 2023
Une remarque à laquelle « Wake up Amiens », le réseau publicitaire de commerçants amiénois, n’a pas tardé à répliquer: « Le gars il est inconnu, on partage ses photos, plutôt que de nous envoyer un message privé « excusez-moi vous pouvez mettre le lien de mon site ou de mes réseaux ? » on l’aurait fait avec plaisir mais bon là, il veut faire son petit buzz. »
#VieDeFreelance – Franchement, j’avais lâché le morceau. Et puis, en recevant une notif, je vois ça.
Ben, écoutez, on va régler ça autrement, ailleurs. pic.twitter.com/IwHRYdYF7I
— Cedric T. (@FromYukon) April 2, 2023
Ulcéré par une réutilisation de son travail comme freelance, Cédric durcit le ton face au comportement du réseau publicitaire: « Ben, écoutez, on va régler ça autrement, ailleurs. »
Soutenu par de nombreux internautes, Cédric Tinteroff contacte le responsable du réseau publicitaire et finit par obtenir quelques engagements: « Conversation apaisée, excuses présentées et renouvelées, facture envoyée. On va pouvoir passer à autre chose. »
Contacté, « Wake up Amiens » n’a pas souhaité donner suite.
A noter
L’autorisation peut aussi être matérialisée par le fait que l’auteur ait placé l’œuvre sous licence libre, Creative Commons – CC puisqu’il s’agit d’une autorisation donnée par avance pour le monde entier. L’utilisateur devra en respecter les conditions. L’expression « libre de droits » n’existe pas en droit français. Elle est parfois utilisée pour renvoyer au domaine public mais ne doit pas laisser croire qu’aucune condition ne s’applique à l’utilisation de l’œuvre.