Selim Chelbi, le vidéaste francilien réfugié près du Tréport continue son ascension sur Youtube et TikTok.
Amiens est l’un de ses terrains de jeu récurrents pour ses micros-trottoirs qui partent bien volontiers en roue libre. Humour piquant et loufoque, déroutant et politique; pour le comprendre, faut-il déjà parler son langage pour s’en délecter et affronter l’adversité armé de son rire et de son micro.
Si vous avez peut-être croisé sa route ou ses vidéos sans savoir qui il était, Selim Chelbi a tout un langage et un univers à lui, entre le tacle d’un footballeur et la précision d’un (bon) ministre du rire.
En avril dernier, Selim nous racontait son histoire. Originaire de région parisienne, il a emménagé il y a quelques années sur la côte picarde. En avril dernier, sa chaîne Youtube dépassait déjà le millier d’abonnés. Tout juste six mois plus tard, le nombre d’adeptes a presque quadruplé quand sur la plateforme TikTok, il frôle les 300 000 fans.
Micros-trottoirs aléatoires, canulars ou spots publicitaires, Selim fait avec ses vidéos le portrait d’une société. Il rit de ces hontes et de ces défauts, de ces servitudes volontaires, de notre propre image et de la sienne. Des vidéos parfois vues des dizaines de milliers de fois sur Youtube et sur TikTok où ses apparitions ont généré plus de 815 millions de vues tous profils confondus.
Armé de son rire et de son micro, le racisme ne lui fait pas peur. Et si du premier abord on peut être choqué par sa façon d’aborder les gens et par ce qu’ils répondent, son verbe toujours poli mais un poil grattant, dense ou vigoureux, force surtout à affronter l’adversité à ses côtés.
©Selim Chelbi/ Abbeville/Amiens/Picardie – Amiénois-e.fr