Une semaine après la découverte du corps de Steven Dairaine, un agent de la Communauté d’agglomération de la baie de Somme (CABS) qui travaillait pour le service de Gestion des milieux aquatiques de la collectivité abbevilloise (Gemapi) qui a été retrouvé mort suite à plusieurs coups de feu, l’enquête suit son cours. Un appel à témoins a été lancé.

 

Âgé de 28 ans et originaire du quartier de Rouvroy à Abbeville, cet agent de la communauté d’agglomération de la Baie de Somme (CABS) a été tué de plusieurs coups de feu, mercredi 16 novembre. D’après le Courrier-picard, il terminait un chantier d’entretien des cours d’eau. Ses collègues ont prévenu les pompiers après avoir entendu des détonations, peu avant 11 heures.

Le meurtrier présumé a pris la fuite ; l’arme n’a pas été retrouvée par les enquêteurs. Des recherches ont été immédiatement lancées à Abbeville et dans les villages alentours (Mareuil-Caubert, Cambron). Un dispositif (police, pompiers, gendarmes) qui n’a pas permis à davantage de résultats jusque là.

Le parquet d’Amiens a diffusé, ce lundi 21 novembre, un appel à témoins pour localiser le suspect, dans le cadre de l’enquête ouverte pour assassinat.

Son identité a  été dévoilée. Il s’agit de «  Vincent M., âgé de 47 ans  ». Il est «  de type caucasien  » et mesure environ 1,85 m. Il est de corpulence mince. Il a les yeux de couleur marron et les cheveux châtain foncé. Le parquet invite «  toute personne disposant d’informations récentes concernant cet individu à contacter le numéro suivant : 06 85 33 43 54. En cas d’urgence, il est possible de contacter le 17 et le 112 (police secours).  » Néanmoins, la prudence est de mise : «  Cet individu étant susceptible d’être dangereux et armé, aucune intervention directe ne doit être tentée par un témoin.  »

Des publications sur les réseaux sociaux qui interférent 

Une autre mise garde est notifiée dans l’appel à témoins par le procureur de la République : «  Les publications sur les réseaux sociaux concernant cette affaire interfèrent dans l’enquête en cours. Merci de n’effectuer aucune publication à ce titre et de retirer les publications déjà effectuées. » Il prévient que «  tout appel à la commission de violences est passible de poursuites pénales. »