6 commentaires

  • Boulanger dit :

    Pour avoir fait à vélo pendant qq années le trajet Hospice St Victor / cité scolaire sud, je peux témoigner dans votre sens. Il faut slalomer entre trottoir, routes, voies de bus… Se retrouver en conflit avec automobilistes, piétons et cyclistes, cette dernière catégorie étant la plus dangereuse…

  • Joséphine dit :

    Merci pour cette vidéo, je me déplace aussi beaucoup à vélo, également pour mon activité professionnelle. petite remarque sur vos propositions, disposer la piste cyclable entre le trottoir et les stationnements voiture plutôt qu’entre la route et le stationnement à d’autres désavantage et aspects dangereux :
    – l’ouverture des portières des passagers qui n’ont pas l’habitude de regarder dans leur rétro avant de descendre et l’absence dans ce cas d’espace pour faire un écart puisque je me retrouve coincée entre le trottoir et les voitures.
    – si je me déplace en vélo triporteur ou en vélo remorque souvent ces espaces sont trop restreints en largeurs, je me retrouve donc sur la route.
    – si je veux rejoindre aisément la route pour tourner ou bifurquer (étant donné la discontinuité réelle des pistes cyclables à Amiens) ce ne sera pas possible puisque je serai à nouveau coincée entre les voitures et le trottoir…
    Merci pour ces vidéos! Hâte de voir les suivantes !

  • Christian Berte dit :

    Oui, moi aussi, j’ai envie de voir la suite ! C’est TRÈS parlant ! Et ça rejoint complètement mon expérience personnelle, moins au quotidien que la tienne. Ce qui me désespère, c’est que parfois des investissements sont faits pour le vélo, mais de façon absurde, voire inutile, comme les « chaussidous », alors qu’il y a urgence sur certains trajets et emplacements comme l’illustre bien ton film !!!

    J’ai 73 ans. Je roulais déjà à vélo enfant, ado, puis moins régulièrement à l’âge adulte, en tout cas au sens utilitaire. L’obligation faisait qu’on ne se posait pas de questions et qu’on était plus insouciants… Les cyclistes étaient sans doute beaucoup plus nombreux qu’aujourd’hui, donc plus visibles et bien pris en compte par les automobilistes. A Amiens, dans les années 60, l’événement a été la conversion des « contre-allées » des boulevards en voies cyclables obligatoires. Et la Police n’hésitait pas à verbaliser les cyclistes qui empruntaient la voie centrale ! Je me suis senti sécurisé dans mes aller-retours quotidiens vers la Cité scolaire, par tous les temps. Puis, les Trente Glorieuses aidant, le vélo utilitaire a peu à peu disparu; la voiture est devenue l’attribut voyant de l’ascension sociale… Il a fallu attendre longtemps avant de voir le vélo faire son come-back et narguer un peu les voitures…
    J’ai assez souvent la chance de rouler à vélo aux Pays-Bas et en Allemagne où les vélos sont omniprésents, parfois de façon un peu anarchique. Les voies réservées sont nombreuses, parfois un peu « bricolées » aussi, il faut le dire. Mais la grande différence avec Amiens, et la France, c’est que le nombre fait que les cyclistes existent à tout instant dans les pratiques et les réflexes de conduite des automobilistes ! Au-delà de vraies solutions à trouver pour de meilleurs équipements en voies cyclables, c’est aussi ça qu’il faut changer : atteindre un nombre de cyclistes beaucoup plus massif et former les automobilistes à cohabiter.

  • Claudine dit :

    Je prends quotidiennement mon vélo pour me déplacer et qqfois j’ai de grandes frayeurs sur la route … puis je finis par rouler sur les trottoirs ( rue St par exemple ) où les insultes fusent ( a juste raison, les piétons ont le droit de rêvasser sans se préoccuper d’un vélo qui arrivera derrière eux sans crier gare)
    Finalement, je crois que je vais ressortir ma voiture du garage !!! malgré mon amour du vélo !!!
    Merci pour cette vidéo, j’attends les autres avec impatience

  • Hugo dit :

    Bonjour,

    Vidéo très parlante qui prouve encore une fois le retard des villes françaises en matières d’aménagements cyclables. Le vélo est toujours vu dans notre pays comme un loisir ou un sport, mais jamais comme un mode de transport sérieux à part entière. En résulte les pseudos aménagements réalisés sans aucune concertation avec les usagers, qui ne servent qu’à montrer en période électorale que « la question a été abordée et des efforts ont été faits ».

    Plus personnellement, étant récemment arrivé à Amiens (peu avant le premier confinement) et travaillant dans le domaine de l’urbanisme et de l’aménagement, je serai ravi de participer à des échanges constructifs autour de cette problématique. J’ai contacté et adhéré à l’asso Veloxygen mais je n’ai pas encore eu l’occasion de rencontrer ses membres :/

    Bien à vous !

  • Alain Ranson dit :

    Bonjour,
    J’ai rédigé hier un commentaire qui n’est pas paru (?) alors je recommence. J’ai habité 70 ans à Amiens et maintenant sur Rennes (je suis mieux loti pour le vélo !) Je trouve très intéressantes ces vidéos. Et je partage cette volonté de développer le vélo en ville avec des parcours sécurisés. Donc bravo pour cette initiative ! Seulement, trois petites remarques : 1- Pour moi, pour être encore plus crédible, il est important de respecter le code de la route à vélo (alors qu’on sait très bien par des statistiques que les voitures respectent moins le code de la route avec le feu orange grillé, les portes ouvertes devant les cyclistes, doubler à plus d’1m, etc…. 2- Porter un casque à vélo aurait aussi plus d’impact. 3- Les vidéos gagneraient à être plus lentes pour bien comprendre les difficultés et obstacles d’un parcours.
    En tout cas, je soutiens une telle initiative…
    Bien cordialement !