Après l’Assemblée nationale, ce mardi 13 avril, qui a approuvé massivement le maintien des élections régionales et départementales en juin prochain dans le cadre d’un vote consultatif des député-es, c’est au tour du Sénat d’approuver le maintien et le report d’une semaine des élections par 319 voix pour et seulement 8 contre.
Des élections prévues les 20 et 27 juin
Initialement prévues en mars, puis décalées en juin et enfin repositionnées à la fin du mois, les élections régionales et départementales se tiendront finalement les 20 et 27 juin 2021. A la suite des déclarations du Premier ministre, Jean Castex devant l’Assemble nationale ce mardi, puis devant le Sénat le 14 avril, les deux assemblées ont voté massivement pour le maintien de ces élections malgré la réticence de certains élus locaux. Suite à cette consultation des maires, 13 513 (56%) ont répondu « oui » au maintien des élections en juin d’après le ministère de l’Intérieur quand 9 812 maires consulté-es (40%) ont répondu « non » à leur maintien.
Malgré quelques réticences…
Conscient et soucieux de l’avis réservé des maires, le Premier ministre a tenu à rappeler dans son allocution que certaines mesures seraient prises pour garantir un cadre sanitaire le plus sécurisé possible: « Certains nous disent « circulez – y’a rien à voir » ; tout est clair et tranché ! Eh bien si, il y a à voir. Que 40 % des maires de la république aient, en leur âme et conscience, recommandé le report nous oblige et nous interpelle. Nous devons collectivement tout mettre en œuvre pour que les difficultés pressenties, les conditions requises à l’exercice d’une campagne électorale, certes adaptée, mais la plus accomplie possible ; à l’organisation des votes dans un cadre sanitaire le plus sécurisé possible ; que ces difficultés soient levées, que ces conditions soient remplies. »
Une semaine supplémentaire pour « un cadre sanitaire le plus sécurisé possible »
Le Premier ministre a alors fait savoir que cette semaine supplémentaire donnerait la possibilité d’avancer un peu plus dans la vaccination et dans la préparation des scrutins: « Certes, ce n’est qu’une semaine, mais une semaine de campagne supplémentaire, une semaine de vaccination en plus, soit au moins 2 millions de personnes vaccinées […] cela compte ! ».
Pour ces élections, le gouvernement prévoit, entre autres, l’obligation pour les assesseurs de se soumettre à un test PCR à défaut de vaccination ou bien encore l’assouplissement des possibilités de se déplacer pour les candidat-es sur l’ensemble de leur circonscription malgré l’interdiction administrative encore d’actualité.