Le Marché Solidaire Amiénois lance une édition mensuelle au Centre Social et Culturel d’Etouvie. L’occasion pour les adhérent-es du CSC d’avoir accès à des légumes issus de la Ferme de Gentelles et des Halles de l’ouest, à quelques kilomètres de là.
Au CSC d’Etouvie ce mercredi 16 février lors du Marché Solidaire Amiénois.
Alors que l’association amiénoise s’apprête à fêter sa deuxième année d’existence, « elle continue d’essaimer en diffusant ses valeurs un peu partout sur le territoire, explique Lucien Fontaine, président du Marché Solidaire Amiénois. Le principe est simple : en collaboration avec la Banque Alimentaire ou des associations locales, des denrées alimentaires sont mises à disposition des plus modestes à l’occasion de jours de marché réguliers. Ces marchés sont des lieux de convivialité et d’entraide qui permettent de combattre la précarité alimentaire dans la bonne humeur et le respect de la dignité. Le succès de l’exportation du Marché Solidaire dans la commune de L’Etoile au mois d’avril dernier a encouragé une nouvelle initiative. »
Cette fois, c’est au tour du Centre social d’Etouvie de lancer son propre marché solidaire réservé néanmoins uniquement à ses adhérents, une règle qui diffère de celles du Marché Solidaire Amiénois qui prône le libre accès aux légumes et fruits locaux quelque soit sa condition.
Les bénévoles étaient toutefois ravis et sur le pont pour préparer le marché solidaire mensuel d’Etouvie ce mercredi 16 février 2022. L’initiative est couplée avec des ateliers cuisine régulièrement menés par Laurent Giacomelli, cuisinier du Ad’hoc café.
L’initiative a pour but de proposer d’autres façons de s’alimenter et de cuisiner des légumes et fruits locaux et de saison (autant que cela se peut).
L’enseigne Metro a signé un partenariat avec le Marché Solidaire Amiénois afin de lutter contre la précarité alimentaire dans la région.
Comme de nombreux professionnels le Marché Solidaire Amiénois soutenu sur cette collaboration solidaire par Métro, les Halles de l’ouest et la Ferme de Gentelles font face également à une hausse des prix des légumes. Elle est de l’ordre de 9% d’après l’association Familles rurales. Un phénomène non sans répercussion sur la variété et l’origine des légumes proposés aux participants qui questionne toujours notre accès à des légumes et des fruits sains et locaux quelque soit notre niveau de ressources.
