Près de six jours après l’attaque du Hamas, le bilan humain s’alourdit : 1 200 morts et plus de 2 700 blessés sont recensés côté israélien ce mercredi et 1 055 personnes sont mortes et plus de 5 184 ont été blessées côté palestinien suite aux représailles israéliennes.
L’armée israélienne déclarait mardi avoir retrouvé «environ 1 500 corps» de terroristes du Hamas sur le sol israélien depuis samedi. La bande de Gaza administrée par le Hamas depuis 2007 est assiégée par l’Etat hébreu, privant les civils d’eau et des besoins les plus élémentaires.
Un siège total de la bande de Gaza annoncé lundi par le ministre israélien de la Défense qui va à l’encontre du droit international humanitaire comme l’a rappelé le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, le 10 octobre. « L’imposition de sièges qui mettent en danger la vie des civils en les privant de biens essentiels à leur survie est interdite », avait rappelé Volker Türk.
Mardi, certaines roquettes revendiquées par le Hamas ont été tirées depuis le sud Liban vers Israël. Le soir-même, Israël revendiquait des tirs d’obus sur la Syrie voisine. Plusieurs civils et militaires israéliens seraient également pris en otages par le Hamas.
La crainte que le conflit s’étende au reste du Proche-Orient et devienne hors de contrôle est sérieuse et réelle.