Dans un entretien publié ce jeudi dans Ouest France, la candidate de l’ex FN,  Marine Le Pen (RN) affirme que l’école n’est pas le lieu pour enseigner les langues régionales. Si elle est élue, elle relèguerait cet enseignement au milieu périscolaire ou associatif.

Ce jeudi, dans les colonnes du journal Ouest-France, les journalistes Alexandra TURCAT, Patrice MOYON, Yves-Marie ROBIN et Stéphane VERNAY ont interrogé la candidate à l’élection présidentielle de ce 24 avril face à Emmanuel Macron. La candidate RN s’est prononcée contre l’enseignement des langues régionales comme le picard, le breton ou le corse.

Ainsi à la question « Quelle sera votre attitude à l’égard des langues régionales ? » Marine Le Pen répond sans sourciller: « Elles font partie de notre patrimoine, mais la langue de la République c’est le français. Leur apprentissage ne pose aucun problème, à condition qu’il se fasse dans le parascolaire ou le milieu associatif. Pas à l’école, qui doit se concentrer sur l’enseignement des savoirs fondamentaux. Dont l’enseignement de l’histoire régionale, à raison d’une heure tous les 15 jours. Ça, j’y suis très favorable. »

De quoi laisser pantois les défenseurs et amoureux de cette part du patrimoine national vivant.