Lundi dernier, le député de la Somme, François Ruffin nous confiait sa détermination. Pour l’élu Picardie debout/LFI, « ce n’est pas à l’Assemblée ou au Sénat qu’on va les faire plier. » Le député appelle la « France qui a mal au dos » à se mobiliser ce mardi contre la réforme des retraites. Il sera présent sur un rond-point près d’Abbeville dès le petit matin aux côtés des grévistes.

François Ruffin (Picardie Debout), Olivier Faure (PS), Marine Tondelier (EELV), Ian Brossat (PCF) et Benjamin Lucas (G.S) étaient présents à Amiens, lundi 27 février, lors d’un meeting contre la réforme des retraites.

Alors que les syndicats comptent sur des grèves massives et mêmes reconductibles dans tous les secteurs à partir de mardi, le député de la Somme, François Ruffin, appelle « la France qui prend son auto, la France qui se lève tôt, la France qui a mal au dos » à se mobiliser ce 7 mars dans la rue. Pour le député, la bataille ne se joue plus à l’Assemblée ou au Sénat mais dans la rue. Il sera présent aux côtés des salariés sur les ronds-points de la Somme au petit matin, ce mardi pour que « les patrons décrochent leur téléphone et disent à Macron « Arrête tes bêtises. »

D’après plusieurs sondages, une majorité de français serait favorable à une grève reconductible contre la réforme des retraites.

Vers une mobilisation d’ampleur ce 7 mars 

Pour l’heure la mobilisation est annoncée massive dans les transports et l’éducation ou le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, prévoit que plus de 60 % des enseignants du premier degré seront grévistes mardi, a-t-il indiqué ce lundi à l’AFP.

Du côté des secteurs de l’énergie, le mouvement a démarré dès le vendredi 4 mars après-midi à l’appel de la CGT, en raison de l’ouverture du débat samedi 5 mars au Sénat sur l’article 1 du texte, sur la suppression des régimes spéciaux de retraite, dont celui des énergéticiens, rappelle L’Express. Dimanche, peu après 16 heures, les réductions de production atteignaient plus de 5000 mégawatts sur les centrales nucléaires, hydroélectriques et thermiques, soit l’équivalent de cinq réacteurs nucléaires. Des piquets de grève ont également commencé à être installés.

Des manifestations prévues sur tout le territoire


En Picardie, les transports en commun devraient être fortement mobilisés avec en moyenne 1 TER sur 10.

A Amiens, chez Amétis,  la moitié du personnel devrait suivre le mouvement de grève contre la réforme;  ainsi 50% du trafic habituel des bus devrait être assuré, selon le président d’Amiens Métropole, Alain Gest.