La députée de la 2e circonscription de la Somme tout juste réélue pour la troisième fois est candidate à la présidence de l’Assemblée nationale confirme Le Parisien. Ce poste, occupé jusqu’alors par Richard Ferrand battu aux élections législatives, n’a jamais été attribué à une femme sous la Ve République. Barbara Pompili sera-t-elle la première ?

 

Désignée par un vote, la présidence de l’Assemblée nationale est ouverte à tous députés. Lors de sa première séance, l’Assemblée nouvellement élue est présidée par son doyen d’âge, pour cette XVIe législature, c’est le député d’extrême-droite José Gonzalez, âgé de 79 ans et élu pour la première fois.

La première séance est ainsi prévue le 28 juin prochain après l’installation des député-es au palais Bourbon. Lors de cette séance, l’Assemblée élit son nouveau Président. Cette élection est valable pour tout le mandat.

Lors de l’élection du ou de la président-e, si la majorité absolue des suffrages exprimés n’a pas été obtenue aux deux premiers tours du scrutin, au troisième tour, la majorité relative suffit. S’il y a égalité entre les deux, le plus âgé est élu.

Suite aux résultats, le Président monte à la tribune et prononce une allocution dans laquelle il perçoit sa fonction de représentant de l’Assemblée et présente la manière dont il entend incarner la fonction et faire évoluer l’institution. En cas de démission du Président de l’Assemblée nationale, un nouveau vote est organisé sous la même forme.

Pour la majorité du président Emmanuel Macron, la décision doit être prise ce mercredi après-midi. « Ensemble », qui réunit Renaissance (ex-LREM), le Modem et Horizons doit choisir son candidat pour ce poste supposé donner le ton à l’Assemblée et la représenter.

Cinq hommes sont aussi candidats parmi eux, Eric Woerth qui vient tout juste de quitter Les Républicains a été réélu député de l’Oise sous l’étiquette LREM, Olivier Véran ou bien encore le ministre de l’Agriculture entre autres. Parmi la majorité macroniste, Yaël Braun-Pivet, actuelle ministre des Outre-mer, ancienne présidente de la commission des lois de l’Assemblée est également candidate.

Déjà intéressée en 2018, Barbara Pompili espère bien remporter cette fois-ci l’adhésion dans les rangs macronistes.