La poignée d’habitants de la rue Saint-Honoré aura eu raison, temporairement tout du moins, du Coco Banana. La Préfecture de la Somme a stipulé à l’établissement sa fermeture temporaire pendant 45 jours à compter de ce samedi 18 novembre.

A Amiens, la jeunesse priée de faire silence.

Vacances forcées pour l’équipe du Coco Banana. Le feuilleton où s’opposaient quelques habitants à l’établissement de nuit, se clôture pour cette année, par une fermeture temporaire suite à une plainte du voisinage. Martine Lefebvre qui a répandu tout son ras-le-bol dans chaque média d’Amiens, nous accusant même de soutenir l’établissement dans plusieurs courriels pour avoir eu l’audace de faire témoigner les responsables, est en joie: « c’est bien mérité. A mon avis ce n’est pas assez. Mais moi ce qui m’inquiète, c’est qu’ils vont revenir et que ça va recommencer » a déclaré la riveraine à France bleu Picardie. 

L’habitante de la rue Saint-Honoré qui entretient depuis plusieurs années des rapports houleux avec le gérant, Geoffrey Hallot, semble avoir assouvi une véritable petite vengeance personnelle. L’établissement de nuit, sous le coup de deux mises en demeure, l’une pour nuisances sonores et l’autre pour troubles à l’ordre public pour des incidents intervenus en septembre dernier, sera temporairement fermé jusqu’à la fin de l’année.

Une décision préfectorale qui contraste avec les drames qui ont eu lieu dans certains établissements de la ville où des étudiantes ont été droguées au GHB et où certains dénoncent même un racisme criant, des actes gravissimes ont lieu sans pour autant inquiéter les gérants. En septembre 2022, plusieurs témoignages dénonçant des délits de faciès au Moon, autre établissement de nuit à St Leu, avaient été transmis à l’association SOS Racisme; à l’époque, la direction s’était contentée de démentir et avait inquiété bien peu de monde.